A propos de la Fondation Malte


Les fondations sont reconnues et réglementées à Malte depuis près de 200 ans par la jurisprudence et la pratique juridique, mais une législation spécifique a été adoptée en 2008 pour fournir un cadre juridique clairement défini. Les fondations maltaises sont désormais régies par la deuxième annexe du code civil (chapitre 16 des lois de Malte), qui autorise la création de deux types de fondations : les fondations « privées » et les fondations « à but déterminé » : Les fondations « privées » et les fondations « à but ».

Les objectifs d’une fondation peuvent être caritatifs ou non caritatifs (but) et peuvent bénéficier à une ou plusieurs personnes ou à une catégorie de personnes (privé). Les objectifs doivent être raisonnables, certains et possibles et ne doivent pas être illégaux, contraires à l’ordre public ou immoraux. Il est interdit à une fondation de faire du commerce ou d’exercer des activités commerciales, mais elle peut posséder des biens commerciaux ou une participation dans une société à but lucratif.

Une fondation ne peut être constituée que par écrit, soit par un acte public, soit par un testament. L’acte de fondation doit être enregistré auprès de l’Office du registre des personnes morales. Les actifs d’une fondation peuvent provenir de toute entreprise ou activité légale et peuvent consister en des actifs présents ou futurs de toute nature.

Contrairement à un trust, une fondation maltaise a une personnalité juridique distincte de celle du fondateur, du conseil d’administration et des bénéficiaires. La fondation elle-même devient le propriétaire légal des actifs de la fondation et peut contracter des obligations et participer à des procédures administratives et judiciaires.

Les fondations maltaises exigent la nomination d’administrateurs qui sont responsables de l’administration des biens de la fondation et sont régies par le TTA. Les administrateurs – personnes physiques ou morales – sont responsables de la possession et du contrôle des biens de la fondation, de la sauvegarde de ces biens et du respect des statuts de la fondation et de la loi. Ils sont liés par des obligations fiduciaires stipulées dans le code civil.

Un administrateur peut être basé en dehors de Malte, mais une personne résidant à Malte doit être désignée pour agir en tant que représentant local de la Fondation. Le fondateur peut également être l’administrateur mais, dans ce cas, il ne peut pas être le seul administrateur.
L’acte de fondation doit contenir les informations suivantes :

  • Nom de la Fondation, qui doit inclure le mot « Fondation ».
  • Adresse du siège social à Malte
  • Les buts ou objets de la Fondation
  • Le patrimoine constitutif d’une fondation
  • La composition du conseil d’administration ou, s’il n’a pas encore été nommé, le mode de désignation de celui-ci
  • Représentant légal – un représentant local est requis si les administrateurs d’une fondation ne résident pas à Malte.
  • La durée pour laquelle elle est établie – Les fondations sont valables pour une durée maximale de 100 ans à compter de leur établissement, à l’exception des fondations à but spécifique, qui peuvent être établies pour une durée illimitée.

Dans le cas d’une fondation privée, l’acte doit contenir les noms des bénéficiaires ou une déclaration selon laquelle la fondation est constituée au profit des bénéficiaires. Dans ce dernier cas, les bénéficiaires doivent être indiqués dans un acte juridique distinct, appelé déclaration des bénéficiaires, qui doit être signé par le fondateur, adressé aux administrateurs et authentifié par le notaire public qui a délivré l’acte.

Les fondations sont tenues de communiquer des informations sur les bénéficiaires effectifs au registre des personnes morales.

Imposition des fondations maltaises


Une fondation est traitée comme une société aux fins de l’impôt sur le revenu à Malte, à moins que les administrateurs n’optent pour l’imposition de la fondation selon les règles applicables aux trusts.

Une fondation maltaise est donc soumise à un impôt de 35 % sur ses revenus mondiaux. Toutefois, lorsqu’ils reçoivent une distribution de bénéfices, les bénéficiaires de la fondation ont généralement droit à un remboursement de 6/7e de l’impôt payé (pour les revenus commerciaux) ou de 5/7e de l’impôt payé (pour les revenus passifs), ce qui ramène l’impôt maltais à 5 % ou 10 % respectivement.

Si une fondation choisit d’être imposée selon les règles applicables aux trusts, les bénéfices reçus par la fondation seront imposés entre les mains des bénéficiaires après distribution. Si tous les bénéficiaires ne résident pas à Malte et que tous les revenus de la Fondation sont de source étrangère, les bénéficiaires n’auront aucun impôt à payer à Malte. Les bénéficiaires devraient demander des conseils fiscaux dans leur juridiction de résidence.

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